Billie
Auteurs   Gavalda, Anna (Auteur)
Edition  le Dilettante : Paris , impr. 2013
Collation   1 vol. (222 p.)
Illustration   couv. ill. en coul.
Format   18 cm
indice Dewey   803
ISBN   978-2-84263-790-3
Prix   15 EUR
Langue d'édition   français
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque 003149 R GAVAdulte / Disponible
Résumé : Franck, il s'appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo (Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Allô Maillot 38-37 et tout ça) (si, si, ça existe ! ) et moi, je m'appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She's just a girl etc.). Autant dire qu'on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu'on n'était pas programmés pour se fréquenter un jour...Non seulement Franck et Billie n'étaient pas programmés pour fredonner les mêmes refrains, mais en plus, ils avaient tout ce qu'il faut en magasin pour se farcir une bonne grosse vie de merde bien ficelée dans la misère, misère physique, misère morale et misère intellectuelle. Vraiment tout. Et puis voilà qu'un beau jour (leur premier), ils se rencontrent. Ils se rencontrent grâce à la pièce "On ne badine pas avec l'amour" d'Alfred de Musset. Billie a été tirée au sort pour jouer Camille et Franck, Perdican. À un moment, dans cette scène qu'ils doivent apprendre par coeur et déclamer devant les autres élèves de leur classe, Camille lance à Franck : "Lève la tête, Perdican !" et à un autre, un peu plus loin, Perdican finit par avouer à Billie : " Que tu es belle, Camille, lorsque tes yeux s'animent ! " eh bien voilà, tout est là et tout est dit : ce livre ne raconte rien d'autre qu'une immense histoire d'amour entre deux vilains petits canards, lesquels, à force de s'obliger mutuellement à lever la tête et à se rappeler l'un l'autre qu'ils sont beaux, finissent par devenir de grands cygnes majestueux. En fait, on dirait du Cyrulnik, mais en moins raffiné. Là où Boris aurait employé les mots gouffre ou résilience , Billie, quand elle est heureuse, lâche en ricanant : "Et tac. Encore niquée, la vie". Bah ! À chacun, ses maux et sa façon de les écrire.